Nathalie Masson
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Château Siran Grand Crû Exceptionnel Margaux 1961 (2)
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Ta propre respiration se fait haletante, encore une fois tu voudrais hurler, mais il te semble que ton corps ne t'appartient plus, sa maîtrise t'échappe et tu te surprends à presser les doigts et la main de plus en plus fort contre ta chatte. Une main s'approche de ton visage et le bruit d'un briquet est suivi de l'apparition d'une petite flamme qui t'éblouit et t'empêche de distinguer un visage.
La flamme persiste de longues secondes puis s'éteint au son du petit bruit du couvercle qui la recouvre. Tu perçois un mouvement de cette respiration, un pas qui se dirige derrière toi et soudain tes deux mains sont emprisonnées, tirées vers ton dos. Un toucher métallique glacé enserre simultanément tes deux poignets, suivi d'un double clic. Tu devines que des menottes sont refermées sur toi. De longues secondes de silence s'égrènent, rythmées par deux respirations haletantes. Ce souffle s'approche à nouveau de toi, face à toi maintenant, une main se pose sur ta joue provoquant une brutale accélération de ton rythme cardiaque, tu voudrais toujours parler, hurler mais ..... Un tissus soyeux se pose sur tes yeux et autour de ta tête qu'il enserre fermement. La respiration s'éloigne et tu entends un bruit que tu situes à même le sol, on a ramassé le candélabre. Le même bruit de briquet à peine audible retentit dans ta tête et une très légère lueur se fait perceptible au travers du tissus qui te recouvre les yeux. Le candélabre est rallumé. De longues secondes s'écoulent, bruits de pas, de respiration qui s'éloigne et qui revient, d'objets que l'on manipule. Un long moment de silence complet te fait ressentir un manque criant, ta main sur ton sexe ..... lui non plus ne t'obéit plus et vit la situation à sa manière.
Soudain, tu perçois une inspiration plus forte et un claquement infernal résonne dans toute la cave, malgré ta paralysie, un petit cri perce à travers tes lèvres. Tu as à peine le temps de prononcer mentalement le mot "fouet" qu'un second claquement encore plus intense déchire l'atmosphère. Un long moment de silence s'ensuit et se termine par un petit bruit métallique sourd que tu identifies rapidement à celui de l'ouverture d'un couteau. Un instant de panique s'empare de toi, et en un éclair la première bretelle de ta robe est sectionnée. La respiration s'éloigne et quelques instants plus tard un fil de cuir épais se pose sur ta nuque puis dernières tes épaules et vient se refermer fermement devant toi, il se relâche et descend se placer sur tes fesses. Une brève saccade te tire vers cette respiration et te colle un instant à cet être. Il s'éloigne ensuite et brutalement le mouvement du fouet éclate à un endroit que tu estimes être à un rien de tes hanches. Un bruit sourd de chute te laisse penser que le fouet est maintenant sur le sol. A cet instant la plat de la lame froide du couteau se pose sur ton cou. Tu as compris le message, ne pas bouger sinon les prochains claquements pourraient bien signifier une caresse particulière de l’autre lame, celle de cuir, sur ton délicat épiderme.
La respiration passe derrière ton dos, tu perçois une légère traction sur le col de ta robe, un bruit de tissus qui se déchire et une sensation de frais sur l'échine.
... Troisième partie
Ronald Samuelson 2008
Such a lovely view !
Divine.